Voici ci-dessous quelques indications sur le déroulement et l'organisation d'une journée de pêche au thon rouge. 

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PLAN D’ACTION D’UNE SORTIE PÊCHE AU THON

Bateaux :

le MARSEILLANAIS 1 et le MARSEILLANAIS 2 - Un pilote titulaire du  permis hauturier obligatoire. 

Technique :

Pêche au broumé en dérive

Matériels : les 4 cannes lourdes 2 harnais – 1 gaffe – 1 ou 2 cannes de traine – 1 louche – une paire de ciseaux et de gants – le bidon de broumé – des sardines décongelées

Base de l’amorçage

Préparation à base de sardines – huile de sardines – pain et sable. Ce mélange est préparé la veille de la sortie, le bidon doit être doté d’un couvercle afin d’éviter les débordements qui rendent glissant le pont, il doit être fixé.

Le principe d’utilisation,

Jeter à l’eau d’une manière régulière une louche de broumé, ce qui constitue une trace olfactive pour attirer le poisson. L’amorçage se fait une fois le bateau sur sa position mais peut également être répandu dans la partie finale du trajet. Cette opération ne doit pas être négligée afin d’augmenter les chances de capture.

Ne pas oublier de régler les freins moulinet  :

au 1/3 de la résistance du fil en général. Mais 8 kg de frein représentent déjà une puissance énorme, il faut brider le poisson en évitant la casse, ce réglage s’effectue à l’aide d’un peson. Une fois sur la position, mise en place des lignes :

  • 1° - la plus loin du bateau à 50/60m – si profondeur 40 m, la caler à 30
  • 2° - entre 22 et 25 m de profondeur, à 40 m du bateau
  • 3° - entre 18 et 20 m de profondeur, à 20/25 m du bateau
  • 4° en attente ou en service.

Pour observer la dérive,

jeter des morceaux de sardines à l’avant du bateau, regarder leurs déplacements et profondeur, les appâts doivent « travailler » dans l’amorçage entre la purée de sardine et les morceaux (sardine congelée  elle flotte - sardine décongelée  elle coule)

Il s’agit ensuite d’organiser le rôle de chacun :

désigner le pêcheur N°1 équipé du baudrier,

le N°2 lui aussi équipé se trouve en attente, les autres membres connaissent les cannes à relever !

En cas de départ, il faut remonter les autres cannes rapidement et les ranger le long de la cabine,

  • le pêcheur 1 place le talon de la canne dans le baudrier et entame le combat. Il est entouré d’un ou deux copains pour lui donner un coup de main en cas de besoin.
  • Le numéro 2 prend le relais dès que nécessaire, le transfert de canne – opération délicate – s’effectue à plusieurs.
  • Le pêcheur N°3 s’équipe du baudrier et se place en attente. RUSH du thon : le poisson va dans un premier temps prendre plusieurs centaines de mètres de fil, au bout d’un moment il va ralentir – la bobine va tourner moins vite – voir s’arrêter.

Le combat s’engage, maintenir à chaque instant la traction s’avère primordial, ensuite tout dépend du poisson et du combattant !

Le rôle du pilote est important, être à vue du combattant, soulager ses efforts si possible, il doit manœuvrer en fonction du poisson - cas de demi-tour par exemple. Après X minutes d’effort, le poisson est ramené au bateau, là encore calme et détermination sont nécessaires pour le remonter à bord, toujours en gardant la tension du fil le guider au plus près, et procéder au lignage, opération critique qui consiste à saisir fermement le bas de ligne (avec des gants) exercer une forte traction pour lui sortir la tête de l’eau pendant qu’un équipier le remontera à l’aide d’une gaffe si la longueur est jugée conforme. Prendre garde au rush surprise qui intervient dans les derniers mètres sous l’eau qui peut engendrer une casse !

Le pont doit être libre de tout matériel, ranger glacières – sacs de pêche dans la cabine où sous les banquettes, il est inutile de prendre des fagots de cannes, une par personne semble raisonnable pour pêcher le poisson rouge sur la partie avant du bateau – de la partie arrière de la cabine à la proue – ou encore pêcher le maquereau avec jig ou mitraillette, qui est un excellent appât pour le thon (montage Catalina).

Arrimer le bidon de broumé pour éviter de le voir se rependre, la houle peut nous surprendre, nous pratiquons la pèche pas le patinage artistique !

Définir le rôle de chacun :

  • qui coupe les sardines,
  • qui louche l’amorçage,
  • qui prépare les glaçons etc.

Profiter du transit pour trainer des leurres style Rapala Big Game, jet siffleur… le choix est grand - en 2022 vingt minutes après le départ nous avons « tapé » le premier thon de la journée de cette manière, mais relâché car il ne faisait pas la taille réglementaire. Il convient d’organiser et d’expliquer sérieusement ces sorties, préparer le matériel, le broumé les jours précédents. C’est une pèche spécifique qui dure sur une courte période, le but est de faire découvrir aux copains les sensations fortes et prendre du plaisir, tenir une bestiole de 30 kg – voir plus -au bout de la canne laisse des souvenirs incroyables !

Ne pas oublier le marquage à l’aide d’une bague et cocher date de la prise, prévenir ensuite le secrétaire qui a 48h pour rédiger et transmettre le compte-rendu à Agrimer.